28.03.17 - Karima E., 33 ans, Hensies
Ze werd door haar metgezel neergestoken. Hun kind, 6 jaar, was aanwezig.
Karima Essaidi a été tuée de 15 coups de couteau
chez elle par son compagnon, Benoît Lorimier, 49 ans, alors qu'elle lui annonçait sa volonté de divorcer. Poignardée, elle a réussi à sortir
de la maison et a trouvé refuge chez des voisins où elle est morte avant l'arrivée des secours. Son
compagnon l’a poursuivie avec le couteau, mais il a semble-t-il
fait demi-tour devant les riverains présents et a ensuite tenté de
se suicider. L'assassinat s'est passé sous les yeux de leur fils de 5 ans.
Benoît L. a été condamné en octobre 2018 à 12 ans de prison en appel. Quelques mois plus tôt, le Tribunal Correctionnel de Mons l'avait condamné à une peine de 15 ans de prison. Lorsqu'il était passé aux aveux, il avait soutenu que son épouse était "violente à son égard", qu'il subissait des humiliations, qu'elle lui était infidèle, et qu'elle voulait divorcer. Le tribunal n'a cependant pas retenu l'excuse de provocation pour expliquer son geste meurtrier. Mais ses aveux répétés et confirmés ont joué en sa faveur sur la hauteur de la peine infligée. La prise de conscience la gravité de ses gestes, son amendement ainsi que la mésentente, la "dérive conjugale" (sic!?) et la perspective de divorce ont été retenus comme circonstances atténuantes, allégeant la peine à 15 ans de prison. En appel, la Cour a allégé sa peine à 12 ans, retenant que le passeport de la jeune femme a été retrouvé chez son amant. Elle a retenu aussi le contexte familial et le profil du tueur, un homme décrit comme calme et serviable qui adore et prenait soin, seul, de son fils. "Il s’agit d’une grave erreur de parcours qui ne devrait plus se reproduire", peut-on lire dans l’arrêt.
Benoît L. a été condamné en octobre 2018 à 12 ans de prison en appel. Quelques mois plus tôt, le Tribunal Correctionnel de Mons l'avait condamné à une peine de 15 ans de prison. Lorsqu'il était passé aux aveux, il avait soutenu que son épouse était "violente à son égard", qu'il subissait des humiliations, qu'elle lui était infidèle, et qu'elle voulait divorcer. Le tribunal n'a cependant pas retenu l'excuse de provocation pour expliquer son geste meurtrier. Mais ses aveux répétés et confirmés ont joué en sa faveur sur la hauteur de la peine infligée. La prise de conscience la gravité de ses gestes, son amendement ainsi que la mésentente, la "dérive conjugale" (sic!?) et la perspective de divorce ont été retenus comme circonstances atténuantes, allégeant la peine à 15 ans de prison. En appel, la Cour a allégé sa peine à 12 ans, retenant que le passeport de la jeune femme a été retrouvé chez son amant. Elle a retenu aussi le contexte familial et le profil du tueur, un homme décrit comme calme et serviable qui adore et prenait soin, seul, de son fils. "Il s’agit d’une grave erreur de parcours qui ne devrait plus se reproduire", peut-on lire dans l’arrêt.
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