Le fil rouge des violences faites aux femmes



Ce 25 novembre, un gigantesque « Fil rouge des violences » parcourra de bout en bout la manifestation nationale féministe contre les violences faites aux femmes. Donnez-lui encore plus d’ampleur !

Concrètement, comment participer ?

Chacun.e est invité.e à amener un tissu dans les tons rouge et à y écrire un idéal au dos. Au début de la marche, ils seront noués les uns aux autres (prendre des tissus de +- 60 cm de large et >1.5m de long comme une vieille écharpe ou tenture, un vieux drap…)*. Ce fil rouge traversera tout le cortège dans sa longueur. A la fin de l’événement, les idéaux d’une société sans violences inscrits au dos du fil rouge seront révélés (ex. : « plus besoin de faire semblant d’écouter mon mp3 en rue pour qu’on me laisse tranquille », « je n’ai plus peur que ma fille rentre seule le soir »…).

Pourquoi un « fil rouge » ?

Aujourd’hui encore, en Belgique comme ailleurs, la réalité des violences faites aux femmes reste mal connue : ces violences sont rarement considérées dans leur ensemble comme faisant partie intégrante d’un système de rapports inégalitaires entre hommes et femmes. De même nature, les violences envers les femmes sont liées entre elles et s’alimentent mutuellement. Le fil représente cette notion de « continuum des violences »; il souligne l’articulation entre les multiples formes de violences faites aux femmes.
De plus, puisqu’elles sont de même nature, si on tolère certaines formes de violences qui paraissent moins « graves », on accepte leur existence dans leur globalité. Pourtant, il n’existe pas de « petites » violences faites aux femmes. Toutes les violences sont à combattre avec la même force, en tenant compte des spécificités propres à chaque forme de violences ; ce que met en avant la couleur rouge du fil. 

Enfin, le « fil rouge » représente l'aspect « répétitif » des événements : de près ou de loin, au cours de sa vie, chaque femme est confrontée à différentes formes de violences, parce qu’elle est une femme.  

*Cela risque d'être difficile de récupérer le morceau de tissu à la fin de la marche. Prendre des tissus auxquels on ne tient pas.


Proposition de méthodologie d'animation ici

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