12.03.17 - Vjollca H., 22 ans, Jette
Le 26 mars 2017, le corps de Vjollca Hoxha, jeune albanaise de 22 ans, avait été retrouvé dans le canal, à hauteur de Laeken. Le médecin légiste avait exclu une mort par noyade mais n'avait pas pu déterminer la cause exacte du décès. Michaël Van De Vreken, son ex-compagnon âgé de 33 ans, a été reconnu coupable du meurtre commis le 12 mars 2017 dans leur appartement de Jette.
Après avoir dans un premier temps nié toute implication, il avait déclaré à la police qu'il était bien l'auteur des faits mais qu'il n'avait pas eu l'intention de provoquer la mort de sa compagne, parlant d'une dispute qui a dégénéré. Il avait précisé que Vjollca Hoxha et lui étaient alors séparés depuis peu.
Michaël Van De Vreken avait expliqué qu'il avait mis ses mains autour du cou de la victime pour la maîtriser et qu'il avait, après avoir constaté qu'elle était décédée, jeté le corps dans le canal Bruxelles-Charleroi. Il avait ensuite interrogé des collègues et des voisins de la victime, disant s'inquiéter de sa disparition. Il avait également envoyé des SMS sur le GSM de celle-ci pour faire croire qu'il ne savait pas ce qu'elle était advenue.
En 2018, la cour d'assises de Bruxelles a condamné, mardi vers 21h40, Michaël Van De Vreken à une peine de 21 ans de prison pour meurtre sans aucune circonstance atténuante. Dans leur motivation, les juges ont tenu compte de divers éléments, notamment la gravité extrême des faits et l'atteinte intolérable à la vie humaine. Ils ont relevé l'absence de remise en question de Michaël Van De Vreken, son attitude après les faits et le contexte général délictueux dans lequel il vit. Toutefois, les juges ont aussi tenu compte du caractère houleux de la relation entre Michaël Van De Vreken et Vjollca Hoxha, le jeune âge de celui-ci, les regrets qu'il a émis et le risque de récidive limité dans son chef.
Vjollca Hoxha était arrivée en Belgique en 2014 et s'était prostituée rue d'Aerschot à Schaerbeek. En 2015, elle avait bénéficié du statut de victime de la traite des êtres humains et d'exploitation sexuelle suite à son témoignage contre son proxénète. Elle avait ensuite vécu à Jette avec Michaël Van De Vreken, un de ses anciens clients.
Source:
rtbf.be, 18/12/18
Après avoir dans un premier temps nié toute implication, il avait déclaré à la police qu'il était bien l'auteur des faits mais qu'il n'avait pas eu l'intention de provoquer la mort de sa compagne, parlant d'une dispute qui a dégénéré. Il avait précisé que Vjollca Hoxha et lui étaient alors séparés depuis peu.
Michaël Van De Vreken avait expliqué qu'il avait mis ses mains autour du cou de la victime pour la maîtriser et qu'il avait, après avoir constaté qu'elle était décédée, jeté le corps dans le canal Bruxelles-Charleroi. Il avait ensuite interrogé des collègues et des voisins de la victime, disant s'inquiéter de sa disparition. Il avait également envoyé des SMS sur le GSM de celle-ci pour faire croire qu'il ne savait pas ce qu'elle était advenue.
En 2018, la cour d'assises de Bruxelles a condamné, mardi vers 21h40, Michaël Van De Vreken à une peine de 21 ans de prison pour meurtre sans aucune circonstance atténuante. Dans leur motivation, les juges ont tenu compte de divers éléments, notamment la gravité extrême des faits et l'atteinte intolérable à la vie humaine. Ils ont relevé l'absence de remise en question de Michaël Van De Vreken, son attitude après les faits et le contexte général délictueux dans lequel il vit. Toutefois, les juges ont aussi tenu compte du caractère houleux de la relation entre Michaël Van De Vreken et Vjollca Hoxha, le jeune âge de celui-ci, les regrets qu'il a émis et le risque de récidive limité dans son chef.
Vjollca Hoxha était arrivée en Belgique en 2014 et s'était prostituée rue d'Aerschot à Schaerbeek. En 2015, elle avait bénéficié du statut de victime de la traite des êtres humains et d'exploitation sexuelle suite à son témoignage contre son proxénète. Elle avait ensuite vécu à Jette avec Michaël Van De Vreken, un de ses anciens clients.
Source:
rtbf.be, 18/12/18